Par Gwenole Guiomard in Flottes automobiles
Le constat est bien connu : à profil équivalent, une femme percevra un salaire inférieur à celui d’un homme. Et à partir d’un certain niveau hiérarchique, un plafond de verre s’installe pour les femmes au sein des entreprises. Comment remédier à cette injustice ? En demandant une augmentation !, assènent en chœur les spécialistes de la .
Le constat est bien connu : à profil équivalent, une femme percevra un salaire inférieur à celui d’un homme. Et à partir d’un certain niveau hiérarchique, un plafond de verre s’installe pour les femmes au sein des entreprises. Comment remédier à cette injustice ? En demandant une augmentation !, assènent en chœur les spécialistes de la .
Les explications à ce phénomène sont nombreuses et concernent aussi les gestionnaires (femmes) de flotte automobile. « Tout d’abord, les entreprises ont été créées par des hommes et pour les hommes, avec des règles du jeu trop méconnues des femmes. Des lois implicites basées sur un esprit de compétition, un trait de caractère qui favorise des hommes élevés dans une dynamique de compétition via le sport. Cela les prépare à ces fonctionnements internes de l’entreprise où l’on retrouve des réunions musclées, tendues, avec des dissensions qui s’aplanissent en prenant un verre, ensemble, le soir venu. C’est une situation difficile à gérer pour les femmes », commente Sophie Muffang, auteure de l’ouvrage Femmes, osons pour réussir paru en 2017 chez Vuibert. Sophie Muffang est aussi Executive Coach pour SMC2, une structure de coaching et de formation en accompagnement au changement, prise de fonction et leadership au féminin.
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